Début 2021, ACF lance une estimation de ses émissions GES avec d’autres membres du Réseau Environnement Humanitaire (REH). Le périmètre comptage vise l’ensemble des émissions et très rapidement apparaissent des postes d’émissions importants, pouvant générer une grande variabilité dans les résultats. Parmi ceux-ci, un poste qui semble rapidement représenter plus de 20% des émissions globales d’ACF-France et qui était passé « inaperçu » jusqu’à présent : les transferts monétaires.
Cette étude répond au besoin d’estimation de l’empreinte GES des activités utilisant les transferts monétaires sur les principales zones d’intervention d’ACF, et cherche à identifier les étapes suivantes pour la conception d’actions concrètes pour réduire cette empreinte. Sa réalisation est confiée à l’association CITEPA, approximativement 80% de ce document est issu du rapport d’étude publié sans modification. La mise en contexte, l’interprétation des résultats et les recommandations qui en découle sont du ressort d’ACF.
Les résultats obtenus montrent que l’intensité carbone moyenne des produits alimentaires composants les PDM/MEB est d’approximativement de 2,6 kgCO2e par USD de transfert monétaire. La grande majorité des bureaux pays étudiés se situant en 1 et 3,5 kgCO2e/USD.