Les organisations humanitaires réagissent de plus en plus aux catastrophes résultant du réchauffement climatique et de la dégradation de l’environnement (ou exacerbées par) le réchauffement climatique et la dégradation de l’environnement. Pourtant, les organisations humanitaires nuisent aussi involontairement à l’environnement et contribuent aux crises climatiques et environnementales. Conformément au principe « do no harm » (« ne pas nuire »), les acteurs humanitaires doivent prendre des mesures pour atténuer leur empreinte environnementale. Dans le même temps, de nombreuses organisations humanitaires donnent la priorité aux achats locaux plutôt qu’aux achats mondiaux afin de stimuler les économies locales. Les achats locaux sont-ils compatibles avec l’approvisionnement durable ? Les organisations humanitaires doivent-elles acheter localement pour des pour des raisons environnementales ? Nous répondons à cette question à l’aide d’une étude de cas.