L’opérationnalisation des engagements et la réduction de l’empreinte environnementale et climatique du secteur humanitaire est une responsabilité partagée par tous les acteurs, y compris les ONGI, les agences des Nations unies et les donateurs humanitaires. Cette note politique analyse comment tous peuvent contribuer à débloquer l’accès à un soutien financier adéquat pour la transformation climatique et environnementale du secteur, contribuant ainsi à accélérer le changement parmi les acteurs humanitaires.
Alors que les donateurs s’efforcent de plus en plus de financer les stratégies climatiques et environnementales de leurs partenaires de mise en œuvre par le biais de subventions de projets ou autres, un certain nombre d’investissements et d’actions prioritaires passent encore à travers les mailles du filet.
Alors que les donateurs augmentent leur soutien aux organisations humanitaires, ils pourraient donc développer davantage leur capacité à les soutenir et à les guider financièrement et techniquement, en adoptant une approche à trois niveaux mêlant incitations et exigences, renforcement des capacités et soutien financier. De leur côté, les organisations humanitaires ont un rôle important à jouer pour orienter les changements de comportement individuels et collectifs en interne et pour ajuster leurs méthodes de travail, car les donateurs ne peuvent pas tout faire.
Enfin, étant donné que les agences humanitaires des Nations unies et d’autres grandes organisations internationales canalisent plus de la moitié des fonds d’aide humanitaire internationale, elles devraient montrer la voie en adoptant, en mettant en œuvre et en contrôlant des plans de réduction d’impact ambitieux et fondés sur des principes pour leurs propres opérations, et en aidant leurs sous-traitants à aller dans la même direction.
