Les organisations humanitaires réagissent de plus en plus aux catastrophes résultant du réchauffement climatique et de la dégradation de l’environnement (ou exacerbées par) le réchauffement climatique et la dégradation de l’environnement. Outre l’aide immédiate, elles participent aussi souvent à des programmes de développement visant à soutenir les régions dans le besoin à plus long terme.
Ces activités ne sont toutefois pas sans conséquences, et la demande d’opérations humanitaires vitales contribue également au changement climatique et à la dégradation de l’environnement. Conformément au principe « ne pas nuire », les acteurs humanitaires doivent prendre des mesures pour atténuer leur empreinte environnementale dans le cadre de leurs efforts d’aide et de développement.
Dans le secteur commercial, la part des véhicules électriques (VE) est en augmentation en tant que moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) associées au transport. Cependant, le potentiel des VE pour réduire les impacts environnementaux des opérations humanitaires va au-delà du carbone, et il y a beaucoup d’autres dynamiques environnementales en jeu. Les VE ont-ils un impact environnemental plus faible que les véhicules à moteur à combustion interne (VCI) ? Les organisations humanitaires devraient-elles augmenter la part des VE dans leurs opérations ?
Nous répondons à cette question dans l’étude de cas décrite dans ce rapport.